zombie or not zombie ?

Elowine et moi même , nous nous sommes mis au travail aussitôt car il fallait faire vite.
Les corps inertes étaient très lourd ,de plus manipuler des chairs en décompositions n'étaient pas du tout agréable.
Dans les cadavres qu'on a déplacé, de nombreux perdaient leurs membres durant le parcours.
Par ailleurs, j'avais la trouille qu'un des morts soit encore en vit.Il suffirait qu'il croque nos mollets à l'air pour que nous soyons foutu.
Une fois que le trou nous parûmes assez grand, Elowine et moi entreprirent d'escalader la montagne de cadavre.
Elowine ouvrait la marche, mais la chair en décomposition n'est jamais un appui solide, je rattrapais donc mon amie lorsqu'un bras un peu trop pourris se transforma en molasse.
De l'autre côté, on avait juste à glisser.Le pauvre manteau de Gabriel, le cuir n'aimait pas du tout de me voir ramper avec des corps visqueux.
Je distinguais, un sourire de soulagement sur le visage de Gabriel, quand il nous vit franchir la porte, enfin le petit trou.
Par la suite, on essaya tout les trois de fermer cette fenêtre à la noix, mais elles ne voulaient rien savoir au point que le verre s'en brisa.
Elowine sortit un
-'' Putain de Merde''
Je n'aurais pas dit mieux, c'est comme si on avait laisser une grande porte ouverte et dit
'' Viens petit zombie, il a trou juste ici. ''
Elowine, suggéra l'idée de boucher le trou avec les cadavres.
-'' oui, il faut au moins que ces cadavres nous servent à quelques choses.. , il faudrait en trouver bien gras, et à peu près en bonne état ''
fis-je à mon tour.
Gabriel quand à lui essayer de tenir les zombies à l'extérieur de la bâtisse, je regrettais à ce moment de lui avoir prit son manteau. La manière dont il était positionné, un zombie pouvait lui croquer le bras sans qu'il puisse avoir de protection.
J'ordonnai à Gabriel avec ma courtoisie habituelle :
" Va aider , Elowine à trouver un corps convenable, je m'occupe de nos occupants''
Il allait dire quelque chose.
'' Tu as plus de force que moi, elle ira plus vite si tu l'aide à transporter le cadavre ''
Quand à moi, je pris le couteau de Gabriel, chopai les morts vivants par la gorge afin de leur planter la lame dans la cervelle.
J’eus soudain une pensée pour les deux frères,j'espère qu'ils arrivaient à mettre en marche notre petit plan.

Le geste de Lou pour Gabriel me fit sourire. Malgré leurs différents, une petite étincelle brillait toujours entre eux, même si elle était parfois cachée derrière des souvenirs douloureux. Gabriel, à ma grande surprise, ne broncha pas et vint m'aider, comme lui avait demandé Lou.

Nous fouillâmes donc le tas de cadavres puant à la recherche des quelques corps plus grands et gros que les autres. Nous soulevâmes les corps un par un, moi tenant les bras, lui tenant les jambes, et nous les transportâmes jusqu'à la fenêtre vers laquelle les zombies s'approchaient dangereusement. Lou faisait le ménage, et quelques zombies, tués par ses soins, commençaient déjà à s'entasser et à boucher la fenêtre. Nous n'eûmes à déplacer que quatre corps avant de boucher presque complètement le trou. Lou nous aida ensuite à coincer correctement les corps avec des bouts de cadavre. Une fois finit elle proposa:

-Peut-être devrions nous aid...

-Heeey! A l'aide!

Le temps d'un regard et nous étions en train de monter les escaliers pour rejoindre les garçons.

Elowne et gabriel reussit à trouver des corps qui était encore potable pour remplir le trou.
Quand a moi, c'était pire que du travail à la chaîne ... Ils avaient énormément de morts, je ne sais pas si la maison aller tenir le coup.
Une fois qu'on avait fait un pèle mêle avec tout ces cadavres, on entendit un appel à l'aide de l'étage. En moins de 2 minutes nous étions en haut .
Je compris pourquoi les frères avaient demandée de l'aide
Ils étaient au niveau des marches qui mènent au grenier en train d'essayer de tuer une masse énorme de mort vivant. Le problème c'est qu'il en avait toujours plus .
Elowine, gabriel, et moi même nous nous sortîmes nos armes et à notre tour on tua à tour bas .
Je disais à Dean
"Bon dieu mais il sorte d'ou ? ''
Un craquement répondit, le plancher du grenier n'allait pas supporter longtemps le poids de tout ces zombies...

Nous étions à deux doigts d'abandonner lorsque les renforts arrivèrent. Nous les entendirent sortir leurs armes avant de tirer, frapper, couper dans le tas de zombie qui en voulaient à notre peau et qui étaient de plus en plus nombreux. L'espace d'un instant, je pus voir l'intérieur du grenier et notai qu'ils sortaient tous de ce qui fut autrefois une cheminée mais qui n'était plus qu'un trou dans le plafond. Des ruines faites de briques prouvaient que la cheminée avait bien été là autrefois. Pour le moment, les zombie avaient trouvé une toute autre fonction à cette bouche dans le plafond et entraient les uns après les autres, certains s'écrasant contre le sol, d'autre rebondissant sur l'un ou l'autre des cadavres éparpillés et se relevant pour attaquer la chaire fraiche qui se débattaient comme elle le pouvait.

Un craquement se fit entendre, les zombies étaient trop lourds pour le pauvre plancher du grenier, déjà bien fatigué par les années d'abandon.

-Je crois que c'est la fin, lâchai-je en plantant ma lame dans la tête d'un enfant zombie. Si le plancher nous tombe dessus, nous serons écrasés par le poids de tous ces zombies et, si nous ne sommes pas morts sur le coup, nous ne pourrons plus bouger et encore moins nous défendre.

-Notre seul espoir serait un genre de bombe. On aurait le temps de l'activer avant de sauter par la fenêtre en espérant qu'il y ait de quoi s'accrocher au mur. Bizarrement, c'est pas le genre d'arme que j'ai pensé à emporter.

Les paroles de Sam n'était pas imprégné d’optimisme mais c'était la réalité.Mes forces commençait à être faible , ma tête me tournait de plus en plus, mon corps me rappeler au mauvais moment qu'il n'étais une machine..
Je pourrais me consoler en me disant que si je tombe dans les pommes avant que le plafond s’effondre, je sentirais peut être pas la douleur des morsures.
Entre deux morts, je jetai un regard aux frères, puis Elowine, je lui glissa un sourire. Si c'était la fin au moins je mourrais avec les meilleurs professionnellement et humainement. Je glissa un regard vers Gabriel.
Cependant, je n'aperçus que son ombre se refléter sur le mur de l'escalier. Je ne pût m'empêcher de crier
'' Gabriel, qu'est ce que tu ... ''
Je ne pût finir ma phrase, le bruit du plancher me fit réaliser que d'une seconde à l'autre il allait céder.
Une mauvaise pensée, me traversa l'esprit, Gabriel aurait pris la fuite ? non il nous aurait pas abandonnés, et si il voulait juste se sauver...
" Le planché s’effondre..''
Peut être, la fatigue, la faim, le renoncement, mais le temps sembla s’arrêter :Je distinguai un regard près de l'escalier, sans doute la faucheuse qui venait nous chercher.
Puis quelque chose m'attrapa le bras puis je sentis un vent vrai frapper mon visage suivit de près par une vague de chaleur.

à peine avions nous franchit l'escalier qu'on vit la vague de mort-vivant; Elles envahissaient le premier étage malgré la lutte acharnée des frères.
Les filles et moi même égorgés à tour de bras, mais on allait pas tenir le coup longtemps avec un rythme pareil.
Et comme on était pas assez dans la merde, j'entendis le plus jeune exprimait
"Je crois que c'est la fin, lâchai-je en plantant ma lame dans la tête d'un enfant zombie. Si le plancher nous tombe dessus, nous serons écrasés par le poids de tous ces zombies et, si nous ne sommes pas morts sur le coup, nous ne pourrons plus bouger et encore moins nous défendre.
et son frère rajoutait
"-Notre seul espoir serait un genre de bombe. On aurait le temps de l'activer avant de sauter par la fenêtre en espérant qu'il y ait de quoi s'accrocher au mur. Bizarrement, c'est pas le genre d'arme que j'ai pensé à emporter."

Décidément la mort voulait voulait de la souffrance. Elle manquait vraiment pas d'air !, elle avait décidé de nous tuer deux fois ...Cette pensée me fit visualiser la bouteille d'Oxygène avec lequel j'avais anéanti quelques crânes quand j'étais coincé dans la salle d'eau.
Je fis demi tour, dévala les escaliers, j'entendis la voix de Lou criait
''Gabriel, qu'est que tu ...''
Je cherchais des yeux cette foutu bombonne.Je pouvais entendre les gémissement des zombis, l'autre côté de la fenêtre brisée.
Il faisait si sombre et le patchwork de cadavre n’aidaient pas.
Quand un éclat métallique logée sous un corps inerte attira mon attention. Peut être que la mort avait finalement décidé de nous laisser tranquille pour cette fois.
Bombonne en main, j'espérais qu'elle était pleine.J’attrapai le briquet dans ma poche , (fumée avait des bon côtés parfois )
"Le plancher s’effondre...''.
Non... une fois en haut, j’eus juste le temps d'apercevoir le regard de Lou, puis le plancher céda . Au même moment mon doigt craqua le briquet...

Au milieu des zombies mon esprit ne réfléchissait plus. Mes bras agissaient selon une volonté qui leur était propre, tirant et tranchant du zombie au fur et à mesure qu'ils fonçaient sur nous. Je n'avais aucune idée de ce qui se passait autour de moi mais l'espace d'un instant je distinguai le sourire de Lou. C'était un sourire étrange, comme s'il voulait apaiser la peine. Serait-ce la fin? Allions-nous être écrasés sous les débris du grenier et les tonnes de zombies morts sur son plancher?

Mes yeux brillants de désespoir cherchait les autres. Sam, Dean, Gabriel, Lou... Mais que faisait Gabriel? Je le voyais, une bouteille d'oxygène à la main... Mon cerveau se remit en route : il voulait créer une bombe! Je hurlais à tout le monde de battre en retraite et de sauter par la fenêtre, tirant Lou par la main.

Quand Gabriel alluma son briquet, au moment ou un énorme craquement retentissant, il jeta un regard à Lou qui hurlait, tendant la main vers lui. Il posa la bonbonne au sol, fendit le métal avec son couteau et se dirigea vers nous. Le dernière chose que je le vis faire avant de passer par la fenêtre était son lancé de briquet vers le gaz qui s'échappait en sifflant.

Je serrais toujours la main de Lou qui ne voulait pas me suivre. Accrochée au tuyau de la gouttière, je la tirais aussi fort que je pu et lorsqu'elle s'agrippa à mon dos, l'explosion se fit entendre. Le toit s'était complétement écroulé et les zombies étaient tombés avec dans le ventre de l'explosion. Lou descendit de mon dos et finit de descendre en s'aidant comme moi de la gouttière.

Les deux frères avaient les yeux baissés, je rejoins Lou et la pris dans mes bras.

-Gabriel...., fit-elle, un sanglot dans la voix.
-Ne t'inquiète pas je suis sûre qu'il s'en est sortit d'une façon ou d'une autre, répondis-je, ne croyant en rien à mes propres paroles.
-Regarde!

Je vis le manteau de Gabriel flotter devant la fenêtre adjacente à celle par laquelle nous étions descendus.

Une fois en bas, je repris mes esprits... Gabriel, c'est pas possible, non c'est pas possible .
" Ne t'inquiète pas je suis sûre qu'il s'en est sortit d'une façon ou d'une autre, fit ELowine, regarde ''
Elle me montra le manteau pendouillant sur l'autre fenêtre, comment est ce possible ? un lambeau de manche était encore accrochée à mon bras.
Sans doute avec le souffle de l'explosion le manteau c'est déchirée... il avait cette voix qui me disait que Gabriel ne pouvait pas disparaître et la raison, à l'inverse, affirmait que le taux de chance de s'en sortir était très faible. Je sentais les larmes montaient, je les reteints en aucun cas c'était le moment..
Je pris elowine dans mes bras
''Merci de m'avoir sauvé la vie,''
Soudain, on entendait un grognement provenant de l'entrée, il en restait encore un dont l'explosion n'avait pas tuer.. J'attrapais une espèce de barre en fer qui trainait là, cela tombe bien j'avais besoin de défouler.
J'arrivais devant ce qui était avant l'entrée de la maison, il avait là un amas de débris avec en dessous un tas de corps brulés
" Et tête de nœud, viens là j'ai un cadeau pour toi... '' Il faisait sombre, et la fumée était encore présente. J'entendais les grognements mais je n'arrivais à distinguer d’où provenait le son. En regardant autour de moi, je distingua par terre ,près de l'ancien escalier, un objet que je reconnaitrais entre mille: Le chapeau de Gabriel.Il faut que j'aille le chercher...

Lou se dirigea vers la source du grognement, tout en essayant de discerner quelque chose au milieu de la fumée et de la poussière. Je vis mon amie se tendre, elle avait remarqué quelque chose. J'essayai de regarder dans la même direction et vis le chapeau de Gabriel. Le problème c'est que le grognement semblait lui aussi se rapprocher du chapeau. Comme je m'en doutais, Lou n'en avait que faire, elle aurait ce chapeau même s'il fallait abattre une armée de zombie pour l'atteindre! Je la suivis, attrapant une planche pour assurer ses arrières. Les garçons, eux , se séparaient pour voir si d'autres monstruosités arrivaient par les côtés.
En se rapprochant, nous pûmes voir les contours de l'être qui émettait ces grognements. Il était grand et baraqué visiblement, on ne serait pas trop de deux. Voyant qu'il lui barrait la route pour atteindre le chapeau de Gabriel, Lou brandit sa barre de fer et....

-Non Lou stop !!! hurlai-je, me précipitant devant elle.