Dormira, dormira pas!

Dormira, dormira pas!

Ils me firent un sourire avant d'aller se préparer pour aller se coucher. Quand ils revinrent vers les lits, je leurs fis part d'un problème de la plus haute importance.

-Il ne manque pas un lit, par hasard ?
-Trois lits c'était trop cher pour ne pas mettre en péril notre fausse identité, expliqua Sam.
-Très bien, répondis-je, je prends celui de gauche, débrouillez vous avec l'autre.
-Ah non! Je dors pas avec lui ! Firent-ils ensemble.
-Et bien Dean n'a qu'à dormir parterre!
-Écoute gamine, fit l'intéressé, si tu reste avec nous, tu vas devoir faire des sacrifices.



Il y eut un silence, puis je soupirai et finis par capituler.

-Ok mais on garde ses mains dans ses poches.
-Personnellement, j'ai pas de poches, fit Dean qui était en caleçon comme son frêre.

Les deux homme se tournèrent l'un vers l'autre avant de se mettre à jouer à « pierre, papier ciseaux ». Dean fit ciseaux et Sam papier. Le gagnant fit « Yes! » et sourit comme un gamin qui gagne à un jeu vidéo.


Je me couchai alors dans le lit, la plus proche du bord possible.

-Fait gaffe, je mord, fis-je.

Dean émit un léger rire avant de s'installer sous la couette. Malgré le fait qu'il était à l'autre bout du lit, je sentis sa chaleur près de moi.

-Bonne nuit, lança-t-il joyeusement.
-C'est ça, bonne nuit, grognai-je.
-Bonne nuit les amoureux, ne put s'empêcher d'ajouter Sam.

Ne relevant même pas la boutade, je fermai les yeux afin de chercher le sommeil. L'image de Kurt surgit dans mes pensées comme une claque sur ma joue. J'agrippai la couverture comme si j'étais sujète à une douleur aussi physiue que mentale. Alors que Sam dormait à poing fermé, je n'arrivai pas à chasser mes mauvaises pensées. Avais-je fait le bon choix? Aurais-je dû lui pardonner et me rappeler mes erreurs passés, la solitude que je lui ai infligé? Peut être avait-il souffert autant que je souffrais à présent.

Les regrets, mêlés à la culpabilité et aux événements récents firent surgir des larmes chaudes et salées. Je reprisai mes sanglots autant que je le pouvais mais Dean, qui était encore éveillé, perçu ma détresse.

-Elowine ? Ça ne va pas ?
-Si ça va, t'en fait pas, répondis-je, la voix étranglée par les sanglots.
-Ok, tu ne veux pas en parler ? C'est pas grave. Mais t'as besoin d'une épaule pour pleurer alors prend la mienne, elle est gratuite. Viens donc par là.

Il écarta les bras pour m'accueillir et, après une légère hésitation, je posai ma tête contre le haut de son torse. Alors que la chaleur de son corps m'environnai, je fondis littéralement en larmes et me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. Il me sera dans ces bras musclés en me caressant les chevaux. Il chuchotait « There, there », comme on le dit aux enfants tristes. Pendant que je pleurais, je l'agrippai fortement, crispée par mes sanglots.



Lorsque le robinet d'eau de mer fût quasi fermé, Dean me demanda d'une voix douce :

-Alors ma poule, qu'est-ce qui te met dans cet état?

Je l'observai dans le noir. La lumière du lampadaire qui passait par la fenêtre ne laissait deviner que les contours du corps du chasseur qui se découpaient dans la nuit. Je sentais son cœur battre lentement dans sa poitrine brûlante. Je ne savais pas pourquoi mais ce type, que je ne connaissait que depuis quelques heures, m'inspirait confiance. Il avait l'air de quelqu'un de franc et droit et, surtout, de gentil. Alors, je pris une longue inspiration et je me mis à lui raconter mon histoire, depuis ma rencontre avec Dracula jusqu'à ce que je me retrouve dans le lit d'un chasseur de monstre. Je dû parler pendant au moins 3 heures, si bien que je fus obligée d'aller me chercher un verre d'eau pour humidifier ma gorge. Lorsque j'eus enfin finit de raconter ma vie à ce quasi inconnu, celui-ci me dit :


-Et bien toi, t'a le don pour t'attirer des ennuis! Mais ne t'en fait pas. On fait parti du même club toi, moi et mon frangin : « Ceux à qui le destin en veut ». Bienvenue dans la famille, Elowine!

Je ne pus m'empêcher de sourire. Apparemment, je ne m'étais pas trompée. Il était gentil et compréhensif.

-Et toi, demandai-je, qu'est-ce que tu as vécu pour devenir chasseur ?
-Je n'ai pas vraiment envi d'en parler.
-Je t'ai bien déballé toute ma vie, moi!

Il y eut un silence. Dean devait surement réfléchir. Étais-je une personne de confiance? Pouvait-il me raconter sa pénible vie? Serait-il assez fort pour la raconter ? Ce sont surement les questions qu'il se posait à ce moment là. Il finit quand même par ouvrir la bouche.

Péter de rire enfin au début !!! je te rassure... Aurait il une amitié qui serait en train de naître ^^...
Vite Vite la suite ^^

C'est vrai qu'en y réfléchissant c'est assez drôle mais ça m'a fait hyper bizarre de dormir avec quelqu'un d'autre que Diablo! Je te mets la suite dès que je peux ma grande!

tu m'étonne...J'ai une question , que j'ai oublier de te poser... Il ronfle ? Bisous ^^ moi aussi je vais essayer de mettre la suite

Non, bizarrement il ne ronfle pas! Par contre il bouge tout le temps j'ai faillit tomber du lit!