The man in black

A ce moment là, une lueur étrange passa dans les yeux de l'homme et je crus un instant qu'ils étaient devenus jaunes. Cependant, un quart de seconde plus tard, ses yeux avaient repris leur couleur initiale et je me dis que cet homme n'en était peut-être pas une. Mais qu'est-ce qu'il était alors?






-"Si vous restez avec moi et que vous me suivez, je pourrais vous apprendre tout ce que vous voulez savoir. Notament ce qui concerne votre passé oublié..."

C'était une proposition plus qu'alléchante... Savoir ENFIN!!! Savoir ce que j'étais, qui j'étais, pourquoi j'avais un don exeptionnel pour m'attirer des ennuies!
J'observai l'homme dont le sourire effrayant n'était toujours pas tombé. Je souris à mon tour.

-"Ma réponse est...Non. Je ne vous fait pas confiance et je suis prête à parier que je ne vous ferez pas plus confiance avec le temps.
-Et bien comme tu voudras. Dommage pour toi."

La porte se referma juste devant moi par un signe de sa main.




-"J'avais donc raison de ne pas vous faire confiance, Azazel.
-Je croyais que la manière douce allait suffire. Mais tu es moins influençable que je pensais.
-Merci c'est gentil mais vous ne me retiendrez pas ici bien longtemps. Alors, à la revoyure!"

Je me concentrais et... Rien. Je ne pouvais pas me téléporter!



-Tu n'avais pas encore remarqué? Tes pouvoirs t'ont été enlevés en même temps que ton ancienne apparence.

J'eu envi de dire ce mot qui convient tant aux situations déséspérées : Merde! Mais je me retins et me contentait de serrer les dents. OK. Alors là ça n'allait pas. Je lançai un regard noir à l'homme avant de prendre une grande inspiration. Du calme. Ce n'était pas le moment de s'énerver.

-"Qu'est-ce que vous me voulez à la fin ?!!! Allez-y, étudiez-moi, frappez-moi faites ce que vous voulez mais vite! J'en ai marre de tout ça!
-Je ne vous en demande pas tant! Laissez-moi juste vous parlez encore un peu . Je sais qui vous êtes et vous pourriez m'aider autant que je peux vous aider vous. Nous pourrions être... Partenaires?
-Le truc c'est que, comme vous dites, vous savez que je suis. Cependant, je n'ai aucune idée de qui vous êtes. Je ne connais que votre nom.
-Laissez-moi alors me présenter un peu plus en détail. Je suis Azazel, le vampire le plus vieux que vous n'ayez jamais rencontrer.
-Un vampire? Vous n'en avez pas vraiment l'air. Et croyez-moi, je m'y connais plutôt bien en vampires. Enfin bref... Continuez.
-Maintenant que vous me connaissez mieux, faisons un marché. Je vous dévoile tout ce qui a été enlevé à votre mémoire. En contre partit, vous capturez quelqu'un pour moi.
-Et vous en ferez quoi?
-Je boirais son sang, quoi d'autre!
-Alors ça sera non. Je peux continuer à vivre sans ma mémoire. Je ne capture pas de proies pour les vampires. Nourrissez-vous tout seul.
-Très bien. Alors vous ne me servez plus à rien"

Il leva la main et je sentis mon corps se soulever doucement jusqu'au plafond. Je me mis à hurler:

-"EH! Laissez-moi descendre!
-Vous croyiez que vous pouviez me dire non comme ça et vous foutre de moi!?"

C'est alors que deux personnes apparurent dans la pièce. C'était une Blonde et un grand Baraqué tout habillés de noir. La Blonde ouvrit la bouche et dit:

-"Azazel! IL veut la garder vivante. Tu le sais très bien!
-Mais cette petite garce refuse ! Elle ne nous sert à rien maintenant!
-On y va Azazel!'

Il lui lança un regard noir avant de disparaître avec les deux autres. Evidemment, ce cher "vampire" n'avait pas eu la délicatesse de me déposer au sol avant de partir. Je tombai donc lourdement dans un grand "boum" significatif de mon poid non négligeable. Le sol était très dur et je remerciai le sort d'avoir fait que le plafond ne soit pas très haut.
Après avoir vérifier que je n'avais rien de cassé, je m'empressai de sortir de la pièce. Je retrouvai ce couloir blanc qui, étrangement, me paressait beaucoup moins affreux sachant qu'il conduisait à la sortie.
Après m'être perdu dans l'hôpital grâce à mon super sens de l'orientation, je demandai de l'aide à une infirmière qui me dit que mes affaires étaient dans la chambre 108. Après un merci quasi inaudible, je me précipitai vers la dite chambre, me changeai aussi vite que je pus, pris mon sac et me mis à courir hors de l'hôpital puis dans la rue, les larmes emplissant mes yeux fatigués. Je bousculai des passant, trébuchai sur une plaque d'égout, m'éraflai contre le crépit d'un mur mais je continuai ma course folle sans pouvoir m'arrêter ni de courir ni de pleurer. Un flot de pensés et de mauvais souvenirs affluaient dans ma tête et je n'arrivai pas à l'endiguer, si bien que l'eau continuait à déborder, déborder sur mes joues rougies par le sel et le vent qui giflait mon visage.




J'avais l'impression de n'être qu'esprit pendant cette course. Je ne sentais plus mon corps, mes jambes ne me faisaient pas mal malgré l'effort. Je ne ressentais que le poid de mes pensés et de ma tristesse.
J'en avais marre de cette vie! Marre que tout le monde me prenne pour un objet que l'on manipule à sa guise! Marre d'être un jouet avec lequel on fait joujou jusqu'à ce qu'il ne veuille plus fonctionner! Marre de tous ces vampires qui me voulaient uniquement parce que j'étais, sois-disant, la clef de compréhension de toutes les époques! Marre de ce mari qui se détachait de moi de jour en jour sans que sache pourquoi! Marre qu'à chaque fois que je faisais quelque chose je devait m'attendre à des représailles de quelqu'un ou de quelque chose que je n'avais jamais vu! Et enfin marre, marre de TOUT!!!!!!!!




Et je m'effondrai en plein milieu du trottoir, entre une poubelle et une crotte de chien (je sais, l'image est magnifique et pleine de poésie...). Le visage enfouit dans mes mains glacées, je pleurais toutes les larmes que j'avais retenus depuis des mois. Elles étaient, cependant, plus des larmes de colère que des larmes de tristesses.

-"Allez tous vous faire voir!!! hurlai-je

Et c'est là que je considérai vraiment l'idée de prendre quelques congés loin d'ici.

-"Hep taxi!!!!"

Le véhicule m'emmena jusqu'à l'Institut Xavier. Une fois dans ma chambre je posai mon gros sac sur le lit et y mis quelques vêtements de rechange, mon cahier, des crayons et un livre. Cependant, je ne voulais pas partir comme une voleuse et je décidai de prévenir Diablo de mon départ précipité. Il devait être dans son ancienne chambre (et oui, ça allait mal à ce point là).
J'ouvris donc sa porte sans frapper (c'est pas lui qui allait m'apprendre les bonnes manières). D'un seul coup, mon corps se paralysa devant le spectacle qui s'offrait à mes yeux.

-"Non attends Elowine, je vais t'expliquer!!"

Je claquai la porte et partit en courant en essayant vainement de retenir le peu de larmes qui restaient dans mes glandes lacrymales.

Je sais pas pouquoi, mais je sens qui en un qui va passer un mauvais quart d'heure je dirais même une mauvaise heure... Attend mae que je t'attrape.
Et c'est qui ce azatruc, il connait pas non plus les bonnes manière !
aurais je l'attention de tout plaquer pour recommencer à 0 ? j'attend la suite avec impatience mais aussi avec peu de peur

Surtout que tu ne sais pas ce qu'il a fait ce.... Il n'y a même pas de mots pour ça!! J'espère pouvoir poster le prochain épisode dans peu de temps!